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skate park - Page 3

  • BUDGET 2016 DE VANVES A LA LOUPE : UN NIVEAU D’INVESTISSEMENT CONSTANT

    Le Blog revient sur le  budget 2016 de Vanves qui a été voté la semaine dernière par le conseil municipal. Rappelons qu’il se  monte à 41,50 M€ en fonctionnement et à 11,67 M€ en investissement dont   4 454 638 € sur les travaux, acquisitions, subventions d’équipements auxquels il faut ajouter 2 421 700 € de reste à réaliser soit 6,876 M€  « A Vanves, nous avons choisi de maintenir un niveau d’investissement constant : près de 1,9 millions d’euros sont investis en 2016 pour plus d’accessibilité, de sécurité dans notre patrimoine. 1,7 millions s’ajouteront pour la création de nouveaux espaces bâtis au stade et pour la réfection du deuxième étage de l’école Marceau » indiquait le maire lors du débat budgétaire  

    Ainsi les  opérations nouvelles ou lancées concernent  plusieurs chantiers :  1,674 M€ sont prévus pour les travaux de requalification de la tribune du PMS A.Roche (574,500 €), le second étage de l’école élementaire Marceau (600 000 €), le skate park (300  000€), l’espace Danton (150 000 €), le secrétariat du stade de Vanves (50 000 €). 1,603 M€ sont prévus pour le gros entretien des bâtiments : 233 870 € pour les écoles et l’accueil de loisirs. 122 900€ pour la petite enfance. 389 500 € pour le sport. 210  000 € pour les bâtiments administratif dont le développement de la fibre entre ses bâtiments communaux (10 000 €).  309 000 € sur l’accessibilité des locaux de la police municipale, du centre administratif et de certaines crèches. 155  000 € sur la sureté, c'est-à-dire la sécurisation des accès aux bâtiments suite aux attentats qui comprennent à la fois les travaux sur les accès extérieurs (interphonie, serrures) que la visibilité vis-à-vis de l’extérieur (pose de film de discrétion).  41  000 € a été inscrit pour le garage municipal. 135,420 € pour les espaces publics. 21 500 € sur les acquisitions foncières. 222 500 € sur les espaces sportifs où sont prévus l’aménagement de 2 courts de tennis en terre battue non gélivé (125 000 €)  ce qui permettra une utilisation toute l’année, le retraçage complet de la piste d’athlétisme et des aires de concours (9000 €).  36 300€ sur la piscine où sera mis en place un contrôle d’accés (25 000€).

    2016 devrait voir le lancement de la consultation sur la mutation du terrain occupé par l’ancien consevartoire à l’angle des rues Guy Mocquet et Mary Besseyre devant la Mairie confié à Seine Ouest Aménagement. Le marché relatif à l’entretien du cimetière devrait arriver à terme en 2016 et être renouvelé. Une extension du Colombarium est prévue, ainsi qu’une reprise des concessions existantes pour permettre la création de nouvelles concessions. En matière de sécurité, l’acquisition de 5 armes de poings sont prévus pour la police ainsi que l’acquisition d’une nouvelle caméra pour la vidéoprotection. Sachant qe la ville dépense 66 000 € pour le gardiennage des grands salons  des rues riveraines du parc des expositions (remboursé à hauteur de 22 000 € pour chaque grand salon) et 30 000 € pour des prestations ponctuelles de gardiennages  (fête de Printemps, fête de la musique, 14 Juillet, Forum des associations, Nuit du 31 Décembre).     

  • LE PLATEAU DE VANVES (suite et fin) : VICTIMES DES EFFETS NEFASTES DE LA CONJONCTURE

    La mutation de ce quartier du Plateau ne fut pas facile à mener, car cette opération d’aménagement a subie les contrecoups d’événements extérieurs.

    Tout d’abord l’achat des 500 parcelles se fit en ordre dispersé à partir d’un prix fixé par les Domaines qui n’a pas permis de dégager tout de suite d’assez grandes surfaces pour construire. Ensuite les taux d’intérêts ne cessèrent de grimper de 5% en 1960 à 17% en 1975 pendant que le prix des terrains se stabilisait : « La ville a dû supporter des emprunts très lourds sans avoir la possibilité de les rembourser grâce aux recettes rapportées par la vente des terrains libérés parce qu’ils ne l’étaient pas » expliquait alors Roger Aveneau. « L’administration nous a imposé des équipements socio-culturels en fonction du nombre de nouveaux habitants. Nous avons dû agrandir le collége St Exupery etc… »ajoutait Gérérard Orillard .

    De sorte d’en 1974-75, la situation financière de l’opération est devenue alarmante. Le coût foncier supporté par la ville via la SEMICLE permettait tout juste d’équilibrer ses charges financières. Deux prêts de la CDC (Caisse des dépôts) en 1975 de 13 Mfrs et en 1976 de 11 MFrs ont permis de redresser en partie la situation. Hélas, la conjoncture économique rendait plus difficile le transfert et la vente des charges foncières. En 1978, la DDE des Hauts de Seine estimait à 14/15 MFrs le déficit de cette opération. L’équipe municipale s’est démenée alors pour trouver une solution qui prit la forme d’un protocole d’accord signé entre la ville, la SEMICLE et la préfecture : Les banques ayant consenties les prêts acceptérent d’abandonner 15 Mfrs d’agios, l’UAP accepta d’acheter le restant des charges foncières et l’Etat, de modifier le plan masse de la ZAC en augmentant la superficie des dureaux de 8000 à 24 000 m2. Et la ville réussit à obtenir 3 prêts de la FNAU pour un  montant de 115 Mfrs.

    Ainsi en 1984, l’ensemble des charges foncières étaient vendues, et l’ensemble des prêts remboursés, les derniers immeubles à être construit étant les immeubles de la rue J.Jaurés derrière l’hôtel et l’impasse Alexandre, dont l’un d’entre eux fut retardé d’un an à cause d’un recours parce que cette nouvelle construction empêchait cette ZAC de respecter le quota logements/espaces verts. Mais voilà, les nombreuses modifications du régime juridique sous lequel s’est déroulée cette opération, ont eu pour effet de l’étaler dans le temps, de retarder sa mise en oeuvre opérationnelle, sans compter de très sensibles modifications du programme initialement proposé. « Si à un moment cette rénovation suscita des inquiétudes, aujourd’hui, ce n’est plus le cas grâce à l’action des élus qui ont permis à cette opération de se terminer dans des conditions satisfaisantes » notait le sous préfet d’Antony de l’époque, M .Bérard.

    Prés de trente ans après la fin de cette vaste rénovation, il est dommage de constater que si tout le monde s’est préoccupé du skate park, personne n’a remarqué que l’un des emblème de ce plateau était en bien triste état, recouvert d’immenses tags : Les célèbres papillons de Calka dessinés et appliqués sur les murs du parking de la Résidence Auvergne en 1981, sur 11 m de haut et 20 m de large. Un véritable puzzle de 21 000 éléments de pâtes de verre, immortalisé par Doisneau illustrant alors l’envol de ce quartier. Cette photo était parue dans un numéro de Vanves Infos semble t-il, avec l’histoire de cette photo : Cet illustre photograghe s’était posté à un endroit de la porte Brancion et a patienté pour attendre le bon moment pour faire le bon  cliché - c’était sa technique - et ce fut le cas lorsqu’il vit une mère de famille avec sa poussette passer devant les papillons alors que sa robe ou son manteau s’envolait à cause du vent.         

  • DERNIERE MINUTE : LE MAIRE DE VANVES MET FIN AU PROJET DE STATION GNV

    « J’ai demandé au SIGIEF de ne pas donner suite à ce projet qui aurait pu être une modeste contribution de Vanves à l’urgente nécessité d’agir faveur de la qualité de l’air dans notre région, fortement exposée à la pollution » annonce le maire de Vanves dans un courrier adressé aux vanvéens habitant du Plateau, considérant que « les conditions d’un dialogue constructif ne sont pas réunies pour prendre une décision ».

    Il considère dans ce courrier que « les interrogations autour de cette proposition du SIGIEF sont parfaitement légitimes. En revanche, je ne peux que regretter l’agressivité de certains, non dénuée d’arrière-pensées politiciennes sur fond d’élections régionales qui se sont traduites par des allégations mensongères, anxiogènes et calomnieuses auxquelles je souhaite réagir » écrit il revenant sur 4 points : Il n’a jamais été question d’imposer un projet sans concertation. Une station GNV ne présente aucun danger pour les riverains. L’existence du Skate park n’est nullement menacée. Le cadre de vie du quartier ne serait en rien dégradé.

    « Alors que la France a accueilli il y a quelques semaines la COP 21 et n’a pas ménagé ses efforts pour parvenir à un accord entre les 196 Etats participant à ce rendez-vous international sur le réchauffement climatique, quelques uns à Vanves préfèrent attiser les peurs et faire mourir le débat démocratique en l’inondant de mensonges, voire de calomnies » écrit il. « Malgré les vaines polémiques les attaques personnelles dont j’ai fait l’objet et les tentatives de manipulation et de désinformation, je reste fidèle à ma méthode de travail fondée sur l’écoute, l’échange et l’action concertée en faveur de l’intérêt général »